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CULTURE

Top 10 des architectures africaine

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L’Afrique de par ses richesses naturelles, accorde une place importante à l’architecture. Les constructions en terre occupent une part importante. L’architecture en terre est représentée par des édifices monumentaux et des constructions de qualité qui ont résisté à l’épreuve du temps. Nous vous en proposons dix. 

10. Hutte Basotho (Afrique du Sud/Lesotho)

On les retrouve en Afrique du Sud et au Lesotho. La hutte Basotho disparait progressivement du paysage des deux pays sus évoqués pour laisser place aux constructions modernes. Parlant de son architecture, La hutte Basotho a un toit de chaume solide qui dure de 20 à 30 ans. Elle garde la fraîcheur à l’intérieur pendant l’été et emprisonne la chaleur pendant l’hiver sans qu’une goutte d’eau ne suinte à travers le toit. 

9. Les Maisons en terre crue (Madagascar)

L’ossature architecturale de Madagascar est tout à fait singulière dans le continent du point de vue de son caractère classique. La grande majorité des maisons traditionnelles malgaches suivent une forme rectangulaire plutôt que ronde, et ont un toit en pente raide incliné soutenu par un pilier central. Autrefois faite à base du matériel en bois, la construction a décliné au fur et à mesure que la population humaine a détruit de plus en plus de forêts vierges. Les communautés Zafimaniry sont le seul groupe ethnique malgache qui a conservé les traditions architecturales d’origine de l’île. 

8. Maisons des Rois (Rwanda)

C’est un palais qui offre un regard précis sur le siège traditionnel rwandais. C’est un musée impressionnant, restauré à son état du 19ème siècle et fait entièrement avec des matériaux traditionnels. Situé à Nyanza, à 88 km au sud de la ville de Kigali, le King’s Palace Museum possède une reconstruction du palais de Mwami (le Roi) Musinga Yuhi V (à quelques kilomètres de son emplacement d’origine), ainsi que le véritable palais de style occidental construit pour son successeur, Mwami Rudahigwa Mutara III, en 1932. 

7. Ksar Ouled Soltane (Tunisie)

Les ksour de Tunisie sont situés sur un piton à proximité des villages de Tazeghdanet, Techout et Beni Oussine. Ils couvrent une surface rectangulaire de soixante mètres sur quarante ouverte par une unique entrée. On les retrouve exclusivement dans le sud-est du pays, dans la zone comprise entre Matmata et Tataouine, où l’on en dénombre environ 150. Ces ksour font partie du patrimoine culturel de cette région de la Tunisie et témoignent de son évolution historique et sociologique. 

6. Hutte du Peuple Sidama (Ethiopie)

La hutte traditionnelle des sidamas a deux espaces internes. Les espaces sont appelés Aldio et Holgie. L’Aldio est à nouveau séparé en deux espaces appelés Bosalo et Hadiro. Le Bosalo sert de salle de réception où il y a lieu de s’asseoir, de faire du feu et c’est aussi parfois un endroit pour dormir.

5. Le ksar d’Aït-Ben-Haddou (Maroc)

Aït-ben-Haddou est un ksar du Maroc inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, dans la province de Ouarzazate. Il fait partie de la commune d’Aït Zineb.

C’est un exemple frappant de l’architecture du sud marocain traditionnel, sur le flanc d’une colline au sommet de laquelle se trouvait un grenier collectif (un agadir). Le village se présente comme un ensemble de bâtiments de terre entourés de murailles, le ksar, qui est un type d’habitat traditionnel présaharien. Les maisons se regroupent à l’intérieur de ses murs défensifs renforcés par des tours d’angle. Certaines de ses habitations semblent être de petits châteaux avec leurs hautes tours décorées de motifs en brique crue. Les plus anciennes constructions dateraient du XVIIe siècle.

4. La hutte du peuple zoulou (Afrique du Sud)

La hutte traditionnelle zoulou, en forme de ruche, est connue sous le nom de : iQukwane. Les hommes ramassent des bâtons et les placent en cercle sur le sol. Les femmes attachent la structure et le toit de chaume en utilisant des roseaux fendus et de l’herbe tressée. Un tronc d’arbre central agit comme un support et la porte est basse pour que tout ennemi doive se pencher avant d’entrer.

3. Cases Obus (Cameroun)

On les retrouve dans la région la région de l’Extrême-Nord Cameroun et dans le Nord du Tchad. Il s’agit des arts architecturaux spécifiques au peuple Mousgoum. D’une hauteur avoisinnant vingt mètres, les cases obus épousent un plan circulaire en superposant des assises successives d’un mélange de terre et d’herbe. Les stries aux formes diverses qui les ornent servent à la fois de renforts de la structure et d’échafaudage pendant le temps de la construction. Une habitation traditionnelle comporte 5 de ces cases, reliées entre elles par des murs, et disposant au centre du cercle ainsi formé d’une réserve pour les récoltes de millet.

2. Grande Mosquée de Djenné (Mali)

Elle est considérée comme la réalisation majeure du style architectural soudano-sahélien, tout en reflétant des influences islamiques. Grande Mosquée de Djenné constitue le centre de la cité de Djenné, au Mali. Un premier édifice fut construit en ce lieu au Xlll siècle, mais la construction actuelle date seulement de 1907. Marquant le cœur de l’agglomération de Djenné, c’est aussi l’un des symboles les plus remarquables de l’Afrique subsaharienne. Avec la ville de Djenné elle-même, elle est inscrite depuis 1988 à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

1. La Maison du Patrimoine Africain (Kenya)

Elle fut construite entre les années 1989 et 1994 par l’Américain Alan Donovan à partir des architectures de boue qu’il a rencontrées lors de ses nombreux voyages en Afrique. Ce bâtiment (African Heritage House) étonnant se trouve sur une colline surplombant le parc national de Nairobi. L’intérieur est une présentation typiquement africaine, avec des portes inspirées des maisons swahili de Lamu et une cour intérieure dérivée de la culture marocaine. Ce qui distingue cette maison est la collection d’artefacts de toute l’Afrique, si diversifiée et si précieuse qu’elle a transformé la maison en monument national.

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